Ah le mois de septembre, la fin de la période estivale, la rentrée des classes, l’automne qui approche… et une belle éclaircie dans tout cela pour de nombreux jeunes sottevillais : la reprise des activités sportives et culturelles, l’occasion de retrouver de nombreux amis, d’avoir du temps sans les parents ni les profs… et en ce qui concerne les jeunes de l’école d’athlétisme, l’opportunité également de prendre soin de soi, de son mental et de son corps, après deux mois de…farniente.
Ce mercredi 11 septembre était
donc synonyme de reprise pour notre école d’athlétisme avec dans un premier
temps les poussins et les benjamins, et force est de constater que la bonne
humeur était de mise, aidée par un beau soleil et des entraîneurs plus motivés
que jamais. Les débuts sont forcément un peu hésitants pour les nouvelles et
nouveaux venus, qui sont tout de suite mis dans le bain avec le traditionnel
footing de début de séance suivi des gammes et étirements, mais tout cela se
fait en douceur et on entend plus d’éclats de rire que de plaintes liées aux
efforts, quant aux « anciens » aucun problème, bien au contraire, si on
les écoute ils pourraient courir un marathon ! Nos amis entraîneurs, Gaspard,
Solal et Marie pour les poussins ainsi qu’Innocent, Aurèle et Danielle pour les
benjamins et Florence toute nouvelle responsable de l’école d’athlétisme,
auraient-ils trouvé le secret pour motiver et rendre le sourire à nos pré-ados,
qui en d’autres circonstances se font parfois les reines et rois des
bougons ?
Sans aucun doute ! Mais il y a aussi le fait que l’athlétisme permette à toutes et tous de se réaliser, d’avoir sa place, qu’importe le physique ou l’âge, tout le monde trouvera forcément une spécialité qui lui correspond. Et puis à celles et ceux qui disent qu’il s’agit d’un sport individuel, il suffit d’observer la séance juste quelques minutes pour voir que les jeunes athlètes de l’école, s’encouragent tout le temps, se motivent les uns les autres, n’hésitent pas à prendre du temps pour aider un copain qui n’aurait pas acquis tel ou tel mouvement etc…

Le mouvement est d’ailleurs au cœur de cette première séance, celui du vortex (objet volant non dangereux qui remplace le javelot pour les plus jeunes) pour les poussins, qui à travers divers jeux et exercices apprennent à dompter la bête. Et contrairement à ce que l’on croit ce n’est pas si simple, nos jeunes doivent maîtriser le mouvement du bras, l’angle de lancer… Alors pour leur permettre de progresser plus rapidement, une idée lumineuse jaillit de l’esprit des coachs, organiser une « Vorthèque » ! Un judicieux mélange d’un jeu normand parmi les plus populaires des cours d’école, la thèque, et vous l’aurez compris de vortex. Combo gagnant pour les enfants qui non contents de rapidement progresser s’amusent comme des fous.

Pour les benjamins, le
mouvement sera aussi celui des jambes avec des ateliers autours du sprint
court, dans sa version plate et avec des haies. Ici aussi tout commence
par des activités plutôt ludiques, mais très vite, le niveau monte, les
entraîneurs sont plus exigeants avec les gestes de nos jeunes athlètes et les
ateliers plus proches de ceux des « grands ». Les corps bondissent,
jaillissent par-dessus les haies, chacun donne le meilleur de lui-même sur des
30 ou 50 mètres, en essayant de gommer les imperfections sous les conseils
bienveillants des entraîneurs… sans jamais perdre le sourire, car la notion
de plaisir est toujours aussi présente, et l’important ici n’est pas de faire
mieux que ses camarades mais juste de faire son maximum. Il en va de même pour
le lancer de poids, atelier où l’on découvre des jeunes calmes, sereins et plus
qu’attentifs, certains professeurs dans les collèges en rêvent, le Stade le
fait !

Au bout d’une heure trente
pour les poussins et de deux heures pour les benjamins, il est déjà temps de
terminer la séance, les rires et les discussions continuent, les jeunes ont du
mal à quitter la piste, certains aimeraient continuer l’entraînement, d’autres
aiment simplement rester autour du stade, dans ce lieu qui accueille
régulièrement les plus grands champions et qui est aussi le leur. Un lieu dont
ils connaissent les moindres recoins, dans lequel ils auront parfois fait les
quatre cent coups, ou encore eu leurs premiers coups de cœur, mais ça, c’est
une autre histoire…
Guillaume De Lucena pour le Stade Sottevillais 76